Le 20 mai dernier, Tarek était condamné à cinq mois d’emprisonnement, pour refus d’obtempérer à une sommation de s’arrêter et rébellion. Ainsi que pour circulation sur une moto non soumise à réception et conduite à vitesse excessive.
S’il a reconnu et reconnaît de manière constante avoir circulé sur une moto de cross non homologuée, il a contesté et conteste, de manière toute aussi constante, les autres infractions.
Non, il n’est pas l’auteur du rodéo qui a motivé l’intervention des policiers à La Rabière et entraîné son interpellation « musclée », par fourgon de police interposé. C’est en tout cas ce qu’il affirme et entend soutenir, avec son conseil, Me Germain Yamba, devant la cour d’appel d’Orléans.
À l’audience de comparution immédiate, aucune vidéo qui aurait pu aider à la manifestation de la vérité n’avait pu être produite. En revanche, le prévenu avait soutenu en vainque les policiers n’avaient pas activé les avertisseurs sonores et lumineux, lui signifiant qu’il aurait dû s’arrêter. Au lieu de cela, le conducteur du fourgon lui avait « foncé dessus » et l’avait percuté. Résultat, dix, puis dix-sept jours d’incapacité totale de travail.
Condamné à cinq mois d’emprisonnement (mais sans maintien en détention) trois mois de suspension de permis, 350 € d’amendes et 600 € en réparation du préjudice des deux policiers, partie civile, Tarek a donc décidé d’interjeter appel de cette décision, mais aussi de déposer plainte pour blessures involontaires contre le conducteur du fourgon de police.